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Le Blog du MoDem de Colombes

C'est la rentrée à la librairie "Les Caractères" !

21 Août 2013, 20:02pm

Publié par MoDem Colombes

C'est la rentrée à la librairie "Les Caractères" !

La rentrée littéraire commence dès ce 21 août avec la parution de plusieurs ouvrages comme comme les derniers nés d'Amélie Nothomb, Laurent Seksik ou Valentine Goby. Alors courez vite dans la plus proche librairie !

Pas trop le choix à Colombes !

Mis à part la Maison de la Presse rue du Bournard qui vend quelques livres et l'excellent Bac à Fables rue de la Concorde libraire spécialisé pour enfants, notre dernière librairie généraliste à Colombes s'appelle "Les Caractères".

Elle est située derrière les mairie (à la place de "Pluriel" pour les vieux colombiens !)

Elle vient d'ouvrir un blog : http://librairiecara.wordpress.com/

Ce blog réunira coups de cœurs, critiques, évènements, photos, ...

Librairie Les Caractères

17 rue du Maréchal Joffre
92700 Colombes

Ouverte du mardi au samedi de de 10h à 19h30.

01 47 85 27 94

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François Bayrou, invité des 4 Vérités sur France 2 - 210813

21 Août 2013, 18:03pm

Publié par MoDem Colombes

François Bayrou, invité des 4 Vérités sur France 2 - 210813

François Bayrou a déploré mercredi l'insuffisance des mesures annoncées pour endiguer la violence à Marseille. "C'est toujours les mêmes mots, il manque une réflexion de fond", a-t-il estimé dans l'émission Les 4 Vérités, sur France 2.

Gilles Bornstein - Dix-septième règlement de compte hier à Marseille, six ministres sur place pour annoncer vingt-quatre enquêteurs supplémentaires et une compagnie de CRS en plus. Est-ce la bonne réponse de la part de l'État ?

François Bayrou - Ce n'est pas à la hauteur de ce qui se passe et ce n'est pas à l'échelle de la réalité des problèmes de Marseille. Il y avait sur une radio ce matin, une émission qui reprenait toutes les déclarations de tous les ministres de l'Intérieur successifs, depuis des années, de droite et de gauche. Déclarations de Claude Guéant, déclarations de Nicolas Sarkozy, déclarations des ministres actuels : on voyait bien que c'était toujours les mêmes mots. Le résultat qui est obtenu, évidemment, est dramatique pour Marseille. S'il n'y a pas une réflexion de fond, partagée entre Marseille, la Région et l'État, sur les racines de la criminalité à Marseille, qui remontent à très loin, qui est une criminalité qui remonte peut-être à un demi-siècle...

C'est ce que dit Manuel Valls en gros...

Qu'il le fasse ! Il ne suffit pas de dire : "Il faut faire". Ensuite, il y a dans ce déplacement d'hier deux choses très frappantes. L'une qui était ridicule : le premier ministre et cinq ministres, en caravane, pour aller saluer les collègues de l'infirmier qui a été attaqué, cela donne le sentiment d'une mise en scène perpétuelle et ne correspond pas à ce que les Français attendent d'un État fort, stable, qui agit plutôt qu'il ne parle et qu'il ne se montre. La deuxième chose qu'on retiendra, c'est que nous sommes devant une guerre, nous avons devant nous le spectacle d'une guerre interne au gouvernement, entre Manuel Valls d'un côté et une autre tendance, Jean-Marc Ayrault qui se sent attaqué dans son autorité et derrière tout cela François Hollande. Cela montre que la question profonde est celle de l'inspiration du gouvernement, de la ligne qu'il suit.

"MANUEL VALLS DOIT FAIRE, PLUTÔT QUE DIRE"

Vous avez, comme Manuel Valls, un problème avec le regroupement familial ?

La question de l 'immigration et de l'intégration n'est pas traitée en France, ou elle n'est traitée que de manière idéologique. Cela demanderait une réflexion de la nation dans son ensemble, pour que cette question soit réfléchie différemment qu'elle ne l'est et traitée différemment qu'elle ne l'est. Les déclarations spectaculaires, de ce point de vue, font toujours reculer la question. Vous voyez bien qu'il y a dans la société française, quelles que soient les sensibilités, une interrogation sur notre modèle d'immigration et d'intégration : il ne correspond pas à ce que nous voudrions comme équilibre et comme avenir. Une réflexion profonde doit être reprise.

C'est ce qu'a dit Manuel Valls manifestement au séminaire. Vous êtes donc d'accord avec lui : il faut réfléchir aux politiques d'immigration ?

Je pense qu'il faut le faire et non pas le dire. Ce qui me frappe toujours devant les attitudes ministérielles, gouvernementales, politiques, c'est la distance qu'il y a entre les mots - qui souvent correspondent aux attentes, parce qu'il y a des sondages derrière tout cela - et la réalité des actes. Le monde de communication dans lequel s'inscrit l'action gouvernementale décrédibilise en grande partie cela.

Dernière question sur Manuel Valls. Vous avez souvent dit, dans votre volonté de travailler avec les meilleurs de chaque camps, que vous pourriez gouverner avec lui. Avez-vous le sentiment qu'il est en train d'échouer sur la sécurité ?

Je ne dirais pas cela, car c'est une politique très difficile à mener. La politique que Manuel Valls mène, de mon point de vue, c'est à peu près la même que celle que Nicolas Sarkozy menait. Il y a une espèce de mimétisme entre Manuel Valls et Nicolas Sarkozy. Cette politique, pour l'instant...

"TROUVONS UNE ALTERNATIVE FERME À LA PRISON"

Ce qui est beaucoup dit à la gauche de la gauche.

Je dis ce que je pense. Si les autres pensent la même chose que moi, tant mieux ! Je pense qu'il a ce mimétisme là, qu'il n'y a pas de changement sur la politique conduite. Nous aurions besoin d'une novation. Manuel Valls dit qu'il faut de l'ordre et de la sécurité, il tape du poing sur la table et il a raison. Mais lorsqu'il dit qu'il faut garder le même système pénitentiaire en l'étendant, là je suis en désaccord. Je pense que la prison est, pour un très grand nombre de délinquants, un pourrissoir, un endroit de contamination par les pratiques les plus terribles et insupportables qui soient. Il faut trouver, et pour l'instant on ne l'a pas fait, une peine alternative qui soit dissuasive et obligatoire. Les travaux d'intérêt général, on peut les refuser dans un grand nombre de cas, ou ils ne sont pas accomplis.

Donc vous êtes plus proche de Christiane Taubira, sur cette ligne là ?

Je n'ai pas a être proche d'untel ou untel. Comme c'est la troisième fois que vous le dites, mettons les choses au point ! J'essaie d'avoir une ligne politique qui présente une alternative à ce qui est manqué depuis des années. J'essaie de proposer une autre vision. Si les uns ou les autres sont en accord avec moi, je m'en réjouirais.

"IL Y A UN CLIVAGE POLITIQUE SUR LA FRANCE DE 2025"

La semaine a commencé avec le séminaire du gouvernement sur 2025. Vous qui avez souvent dénoncé la cécité des gouvernements successifs, que le gouvernement s'occupe du long terme doit vous réjouir ?

Ce serait bien si en même temps il s'occupait bien du court terme. Quelque chose d'autre m'a heurté dans cette rencontre, c'est la phrase qui a présidé aux réflexions du gouvernement, celle du commissaire à la stratégie...

Jean Pisani-Ferry.

...qui a dit : "La France en 2025 sera plus petite, plus vieille et moins riche." Cette phrase, que toute la classe politique a laissé passer sans rien dire, est absolument en contradiction avec ce que nous devons faire, nous, peuple Français. Je pense que nous devons nous fixer comme objectifs, au contraire de ce qui a été annoncé, une France rajeunie - donc une politique familiale -, une France qui soit plus forte et respectée dans son expression, une France qui soit plus riche. De ce point de vue là, il me semble qu'il y a un clivage politique.

AUTO-ENTREPRENEURS : "SOUTENONS CE STATUT AU LIEU DE LE DÉTRUIRE"

C'est-à-dire ?

Il y a un certain nombre de gens qui s’accommodent de l'affaiblissement du pays. On accepte le déclin ou un relatif effacement. Je pense qu'il faut faire le contraire. Peut-on dire un mot, avant de se séparer, des auto-entrepreneurs ?

En quinze secondes...

Il paraît aujourd'hui qu'on va proposer une réforme, en Conseil des ministres, du statut des auto-entrepreneurs. L'auto-entreprise, c'est une des choses les plus justes et les plus intelligentes qui aient été faites par le gouvernement précédent. Je l'ai soutenu à l'époque. Au lieu de se demander ce qu'il faudrait faire pour supprimer des avantages aux auto-entrepreneurs par rapport aux artisans, essayons de réfléchir aux avantages qu'on pourrait donner aux artisans pour les mettre au même niveau que les auto-entrepreneurs. 850.000 créations d'activités indépendantes, c'est un résultat positif et il est nécessaire qu'on le soutienne au lieu de le détruire.

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Colombesnews n° 7/9

19 Août 2013, 00:01am

Publié par MoDem Colombes

Colombesnews n° 7/9
C'est d'ordinaire la semaine la plus creuse de l'année. C'est malheureusement une triste semaine pour l'image de Colombes avec des faits divers qui ont fait la une des médias, en pleine polémique Valls-Taubira sur la réforme pénale et dans un contexte de défaillances de la justice. Nul doute que la sécurité sera l'un des principaux sujets de la prochaine campagne électorale à Colombes (voir les déclarations ci-dessous). Les réactions sont très vives sur les réseaux sociaux : ainsi le mot-clé "Colombes" apparaît à la cadence de 40 tweets à l'heure contre 10 habituellement.

Samedi 17 août :

- 116 habitants des Côtes d'Auty passent la journée à la mer à Deauville grâce à l'Association des Habitants des Côtes d'Auty et au soutien de la Ville de Colombes (50%).

- De peur de n'avoir aucun supporter à Colombes, le Racing-Métro joue son premier match de Top14 à La Rochelle face à Brive (19-14), mais ça compte pour match à domicile ! Arnaud Tourtoulou, directeur général du RM92. «Nous ne voulions pas prendre le risque de jouer à Colombes devant 500 spectateurs mi-août. Ca n'aurait pas donné une bonne image du club. Alors pourquoi pas le disputer ailleurs, là où il y a des estivants... Le déplacement des abonnés est payé par le Racing. L'objectif de 9000 spectateurs pour dégager des bénéfices n'a pas été atteint (seulement 8000 spectateurs).

Jeudi 15 août :

L'homme de 36 ans soupçonné d'avoir tué à coups de couteau sa femme enceinte de 2 ou 3 mois (âgée de 32 ans) mardi soir lors d'une dispute à leur domicile à Colombes a été mis en examen pour meurtre et placé en détention, En 2011, l’homme avait déjà été condamné à cinq mois de prison avec sursis pour des violences sur la victime.

Mercredi 14 août :

- Un sans-abri qui avait trouvé refuge dans un bâtiment de la rue Gabriel-Péri a été retrouvé mort sur un palier par un équipage de la brigade anticriminalité.

- Nos Batuc' participent au gala d'ouverture (et pour 6 jours) de la 56ème édition du festival folklorique de Confolens (Charente).

Lundi 12 août :

Grâce aux images de vidéosurveillance (ville, RATP et entreprises), un homme de 26 ans est interpellé et placé en garde à vue, soupçonné d'avoir roué de coups une femme de 32 ans à Colombes mercredi 7 août dernier aux alentours de 22 heures rue des Voies du Bois (toujours dans le coma à l'hôpital Beaujon de Clichy) et d'en avoir violé une autre sous la menace d'un couteau, âgée d'une vingtaine d'années, rue Jacqueline Auriol quelques minutes plus tard.

Les deux victimes sortaient de la Gare de la Garenne-Colombes pour regagner leur domicile à Colombes lorsqu'elles se sont fait attaquer. (Grosse confusion dans les photos de gare illustrant les articles de presse et reportage télé : Gare du Stade pour L'Express et le Parisien ; Gare du Centre pour les premiers reportages sur TF1 et France TV Infos)

Le suspect a déjà un lourd casier judiciaire : Il est "très défavorablement" connu des services de police pour de nombreux faits de violence, de vols, et une agression sexuelle commise en juin 2009 et pour laquelle il avait déjà purgé sa peine. Au moment des faits, il purgeait une autre peine, bénéficiant d'un régime de semi-liberté, pour «conduite en état d'ivresse, conduite sans permis de conduire, recel, refus d'obtempérer, dégradation». Incarcéré en août 2012, il se trouvait en semi-liberté depuis mai 2013. Des policiers l'ont interpellé la veille mardi 6 août pour un vol de vêtement à La Défense, sans être en mesure de constater son statut de détenu.

Il a été déféré mercredi au parquet de Nanterre . Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Organisée par les jeunes de l'Association des Habitants des Côtes d'Auty

Organisée par les jeunes de l'Association des Habitants des Côtes d'Auty

Tout sourire, Les Batuc’ados de Colombes n’ont pas besoin de leurs costumes pour profiter du plaisir de la scène !

Tout sourire, Les Batuc’ados de Colombes n’ont pas besoin de leurs costumes pour profiter du plaisir de la scène !

Profondément Indigné par les agressions violentes subies par deux jeunes femmes dans notre ville, je souhaite avant toute chose, au nom de toute mon équipe, adresser un message de compassion et de soutien aux victimes et à leurs proches.
Ces faits inadmissibles sont peut-être les conséquence d'un lamentable "dysfonctionnement" du système judiciaire. Mais cela ne change rien à la détresse des victimes. Le respect que nous leur devons nous interdit toute polémique électorale. Mais, alors que les médias semblent découvrir que la violence touche désormais les quartiers aisés tout autant que les cantons nord de Colombes, nous réaffirmons que tous les décideurs politiques à Colombes doivent avoir comme priorité de restaurer les libertés fondamentales. Permettre à chacun de circuler et de vivre sans crainte dans Colombes n'est pas une promesse. Ce doit être un droit.

Laurent TRUPIN

"Cette malheureuse affaire donne raison à ceux qui pensent que Mme Taubira est dangereuse», s'exclame le maire (UMP) de La Garenne, Philippe Juvin. Quand ce dernier souligne «la folie de celle qui veut désengorger les prisons», Philippe Sarre, maire (PS) de Colombes, rappelle qu'«il n'est pas question de remettre des criminels en liberté dans ce que propose la garde des Sceaux, mais juste de trouver des moyens alternatifs pour ceux qui ne sont pas à leur place en prison». «Peut-être fallait-il doubler la condamnation de cet individu par des soins, vu la nature barbare des agressions, mais il a tout de même été condamné, on ne peut pas parler de laxisme», renchérit Philippe Sarre, qui pointe son agacement face à la déferlante de polémique droite-gauche à chaque fait divers. «Aucun parti n'a le monopole de la lutte contre la délinquance», gronde-t-il.

Philippe SARRE

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La reconstruction du pays exigera une offre politique nouvelle

18 Août 2013, 19:56pm

Publié par MoDem Colombes

La reconstruction du pays exigera une offre politique nouvelle

François Bayrou critique le manque de courage du gouvernement, qu’il accuse de ne pas mener les réformes nécessaires.

Les derniers chiffres de la croissance semblent confirmer l’optimismedu gouvernement. Pensez-vousque la fin de la crise approche ?

François Bayrou : Le dernier chiffre paraît meilleur, il faut s’en réjouir. Mais les signes inquiétants sont aussi nombreux, par exemple la production industrielle qui a chuté au mois de juin. Une chose est certaine pour moi : le travail de reconstruction nécessaire pour notre pays n’est pas fait !

La France est paralysée par des lourdeurs et des blocages qui viennent de loin et se sont renforcés au long des dix dernières années. Mais ils n’ont été en rien corrigés ces derniers mois, et même parfois pas identifiés. L’augmentation continue des impôts et des taxes n’est pas autre chose que l’addition à payer pour cette inertie.

L’État, les collectivités locales, la place de l’entreprise, le droit du travail, nos innombrables régimes de retraite, l’éducation nationale, la formation professionnelle, la rénovation de notre démocratie : aucune de ces questions n’est prise à bras-le-corps pour donner l’élan nécessaire à la créativité de notre pays, à l’activité et à l’emploi. L’idée qui prédomine, c’est que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes. Ceux qui le croient se trompent.

Vous ne croyez donc pasà « l’inversion de la courbedu chômage » promisepour la fin de l’année ?

F. B. : Cette inversion n’aura de sens que le jour où la France créera de véritables emplois soutenus par une véritable demande de l’économie et de la société. Les emplois artificiels financés par des fonds publics ne sont qu’un palliatif. La réforme nécessaire à la recréation d’emplois sera un travail de fond, soutenu par une vision, ou elle ne sera pas.

Pour la réforme des retraites,préférez-vous un allongementde la durée de cotisation ou une hausse des impôts ou des cotisations ?

F. B. : Si le gouvernement devait se limiter, comme l’annoncent des bruits insistants, à augmenter la CSG, il manquerait gravement à son devoir. Le véritable équilibre des retraites, rassurant pour les Français, durablement équilibré, ne viendra que d’une réforme en profondeur. Cela passe, comme dans de nombreux pays, par un système par points, universel, qui remplacerait les innombrables régimes particuliers, souple pour les salariés et prenant en compte la pénibilité de l’emploi.

Il y a dix ans, cette idée était très minoritaire. Aujourd’hui, elle convainc tous les jours davantage, y compris du côté de la CFDT. Cela pourrait se faire progressivement, avec un délai raisonnable, par exemple huit ans, en respectant les droits antérieurement acquis par tous les salariés, même ceux de la fonction publique et des régimes spéciaux.

Pensez-vous toujours qu’un gouvernement d’« union nationale » soit seul à même de réformer le pays ?

F. B. : L’esprit partisan, l’idée que chacun est dans son camp et que les camps sont en guerre entre eux, bloque tout et empêche les réformistes d’agir ensemble. Il sera donc nécessaire un jour ou l’autre de penser différemment la vie politique et institutionnelle.

L’année 2014 sera celle des premières élections depuis la victoire de François Hollande. Quelle sera l’attitude de votre parti aux municipales de mars prochain, puis aux européennes de mai ? Serez-vous vous-même candidat à ces échéances ?

F. B. : Les questions personnelles viendront en leur temps. Notre ligne est que les élections locales s’organisent autour de projets locaux. Nos équipes les préparent partout en France, sans esprit partisan, en étant ouvertes à des rapprochements avec des sensibilités proches.

Pour les élections européennes, l’enjeu est crucial. La construction de l’Europe a été le fil conducteur de la démocratie française depuis cinquante ans. Cette idée est aujourd’hui en péril en raison de la paralysie et du labyrinthe de l’Union. On la refondera, ou elle s’écroulera. On a l’impression que ne se font plus entendre que les sceptiques et les anti.

Les Européens sont penauds, avec des airs de chiens battus. C’est le moment où il faut de l’enthousiasme, de la lucidité et de l’imagination. Le PS et l’UMP sont divisés sur cette question et seront forcément mi-chèvre mi-chou. Cela impose donc que les Européens de conviction mettent leurs idées au clair, acceptent de dialoguer et se rapprochent pour refonder ce combat.

Vous espérez donc encore et toujours rassembler les centres, aujourd’hui dispersés entre le Parti radical de gauche, le MoDem, l’UDI de Jean‑Louis Borloo et l’aile « humaniste » de l’UMP ?

F. B. : Bien sûr, la question européenne crée une obligation de rapprochement pour tous ceux qui se réclament du centre. Mais c’est toute la politique nationale qui attend une offre politique nouvelle. Le PS et l’UMP, sous leur forme actuelle, sont deux appareils très puissants, je connais leur force et leurs réseaux.

Mais, cela crève les yeux, ils n’ont plus à eux seuls les clés pour sortir de notre crise nationale. Ils ont exercé le monopole du pouvoir, l’un après l’autre, et l’on n’a pas l’impression qu’ils aient fait le travail nécessaire. Pour cette offre nouvelle, le centre a une responsabilité particulière. Il est le seul point de départ possible, en dehors des extrêmes, pour la rénovation de la vie politique nationale.

Il faut donc que s’impose, progressivement et avec souplesse, une démarche de rassemblement. Mais, au-delà du centre, il ne faut pas perdre de vue qu’il est des femmes et hommes d’État qui auront un jour le devoir de travailler ensemble pour que la France échappe à son affaissement.

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Bientôt la rentrée politique !

16 Août 2013, 23:41pm

Publié par MoDem Colombes

Bientôt la rentrée politique !

et avant la rentrée et les universités d'été de chaque parti prévues dans une semaine, il y a la pré-rentrée. A droite l'organisateur est Laurent Wauquiez, à gauche, c'est Arnaud Montebourg.

Sans costume, ni cravate, à la bonne franquette, Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif reçoit chaque année, à Frangy-en-Bresse une personnalité qui a le vent en poupe au sein du parti. Reste à savoir, si Claude Bartolone, Président de l'Assemblée nationale, invité d'honneur cette année, jouera le jeu de la Fête de la Rose "made in France" jusqu'à porter la fameuse marinière, chère à Arnaud Montebourg. La fédération PS de Saône-et-Loire en a commandé 400 pour l'occasion !

Le même jour, ce sont les chaussures de randonnées qui seront de rigueur en Haute-Loire avec l'ascension du Mont Mézenc emmenée par l'UMP, Laurent Wauquiez, qui va réunir autour de lui les parlementaires de son courant : la droite sociale. Ce concept de fête ou de "pélerinage", traditionnel à gauche, plait maintenant beaucoup à l'opposition. Contrairement à l'an dernier, Eric Ciotti et Valérie Pécresse font défaut. Laurent Wauquiez sera donc seule tête d'affiche au sommet !

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Colombes : une passerelle sur l'A86 réaménagée

15 Août 2013, 00:01am

Publié par MoDem Colombes

Colombes : une passerelle sur l'A86 réaménagée

A Colombes, deux passerelles enjambent l'autoroute A86 et conduisent les piétons vers le Parc Départemental Lagravère : au bout des rues Charles Péguy et de Frankenthal

Rue de Frankenthal, dans le cadre de l"aménagement de la ZAC de l'Île Marante, quartier de Colombes qui fait l’objet actuellement d’une rénovation urbaine, la CODEVAM réalise un nouvel ouvrage d'art rejoignant la passerelle franchissant l'A86 et reliant la ZAC de l'Île Marante au Parc Lagravère.

La rampe d'accès existante a été démolie et on a construit une passerelle en béton armé, en continuité de la passerelle franchissant l'A86, avec une longueur ajoutée de 45 mètres, d'une rampe d'accès avec des escaliers composées de 2 voiles latéraux en béton armé.

Elle est accessible aux vélos et aux handicapés.

Mais c'est l’accès depuis l'Avenue de l'Europe jusqu'au Parc Lagravère qui va être totalement repensé :

Ainsi, depuis l’avenue de l’Europe, le quartier de l'Île Marante sera traversé par une allée jardinée, avec des aires de jeux pour les enfants et des espaces de détente. Sur les deux côtés de l'allée, des fossés de récupération des eaux de toiture, seront dirigées automatiquement vers une réserve naturelle. Cette allée verte mènera donc le passant vers une réserve naturelle.

Situé tout près de l’A86, l’ancien bassin de rétention sera en effet, bientôt changé en espace de biodiversité accueillant de nombreuses espèces végétales. Cette zone humide, qui sera alimentée par les eaux de pluies, sera dans un premier temps un espace dédié à l'environnement, réservée aux activités pédagogiques, pour initier les élèves aux problématiques liées à la biodiversité. L'espace naturel servira à récupérer les eaux de pluies et à les assainir naturellement. Ce sera un milieu de vie remarquable du point de vue de la biodiversité, lieu d’abri, de nourrissage et de reproduction de nombreuses espèces.

Dans le prolongement de cette allée jardinée, on pourra donc emprunter la passerelle flottante sur la réserve naturelle pour rejoindre le Parc de l’Île Marante.

Un belvédère offrant une vue d’ensemble sur la réserve naturelle s’élèvera en bordure de la nouvelle passerelle.

Ce nouvel aménagement paysager a été imaginé par la Compagnie du Paysage et C2ODA.

Colombes : une passerelle sur l'A86 réaménagée
Colombes : une passerelle sur l'A86 réaménagée
Colombes : une passerelle sur l'A86 réaménagée
Colombes : une passerelle sur l'A86 réaménagée
Colombes : une passerelle sur l'A86 réaménagée

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Jimi Hendrix à Colombes au Cadran !

13 Août 2013, 00:01am

Publié par MoDem Colombes

Jimi Hendrix à Colombes au Cadran !

Ils se sont rencontrés à Paris. Fascinée, elle l'a rejoint de l'autre côté de la Manche.

Il y avait alors, à l’angle du boulevard Saint-Germain et de la rue de Rennes, cet espace d’un genre nouveau baptisé «Drugstore» qui ravissait les Parisiens de la rive gauche. Quelle que fût l’heure ou presque, on pouvait s’y restaurer, faire l’acquisition d’une brosse à dents, d’un 33 tours «Import», d’une cartouche de cigarettes ou d’une bouteille d’alcool. Les jeunes gens bien nés n’avaient pas tardé à faire de l’endroit leur quartier général. Je travaillais non loin de là, rue Bonaparte, aux achats d’une boutique de mode. Sa particularité était de proposer des tenues «hippie chic» réalisées sur mesure, ce qui lui valait de compter parmi ses clients Mick Jagger comme Marlene Dietrich, Claude François comme Marguerite Duras. J’étais au milieu de ma vingtaine et, je dois l’avouer, une groupie…

Ce soir-là, nous sommes en mars 1967, je traîne entre les rayons du drugstore Saint-Germain et m’attarde au kiosque, en quête de la presse musicale US, lorsque trois garçons attablés au restaurant m’invitent à les rejoindre. L’un d’entre eux, un look et une tignasse crépue inédits pour l’époque, noir, élancé, se montre incroyablement prévenant: il se lève afin de me tendre un siège. Il est américain, originaire de Seattle et se prénomme Jimi. De passage avec ses deux musiciens, Noel Redding et Mitch Mitchell, ils forment The Jimi Hendrix Experience. Même s’il est déjà venu en France l’an dernier assurer la première partie d’un spectacle de Johnny Hallyday, le trio ne connaît personne à Paris. Où passer la soirée? Il est encore tôt. Jimi m’explique qu’il a accompagné Ike et Tina Turner, Little Richard et quelques autres encore ; je lui raconte ma passion pour la soul, le Rhythm and Blues, James Brown et toutes les recrues de la Motown que j’ai vues défiler à l’Olympia. C’est son manager, Chas Chandler, qui l’a convaincu de s’établir à Londres. C’est là que tout se passe en ce moment : les Beatles, les Stones…
«Françoise, il faut que tu viennes!»

Un peu plus tard, nous voilà tous les quatre dans ma Coccinelle décapotable filant en direction du Bilboquet. Musique assourdissante, nuage compact de fumée, on se fraie un chemin jusqu’au bar.Jimi s’assied, commande un Coca. Son sourire est bouleversant. Je décèle chez lui une délicatesse à laquelle la gent masculine ne m’a guère habituée. «Demain soir, je joue à Colombes, au Cadran, me dit-il. Puis un peu plus tard à Assas. Tu veux m’accompagner?» «Bien sûr!» Rendez-vous est pris. On ne danse pas, on bavarde. Trop au goût des deux musiciens qui veulent rentrer : ils sont fatigués. Je dépose tout le monde devant un petit hôtel du quartier de l’Opéra. «Demain, Françoise… Je compte sur toi», me dit Jimi au moment de nous séparer. On s’embrasse. Je regarde sa silhouette s’engouffrer dans le hall puis s’éloigner – il semble en lévitation au-dessus de la moquette. Vivement demain…

Il n’y a pas dix spectateurs au Cadran. Tant pis pour les absents. Jimi passe autour de son chapeau le foulard indien que je lui ai apporté – il le gardera longtemps – puis monte sur scène, pantalon de velours mauve très mou, veste militaire. Et soudain, un son comme il n’en existait pas avant lui. Et cette voix… rauque, envoûtante. Il embraie bientôt avec Hey Joe qui lui a valu d’entrer dans les charts anglais au début de l’année. Puis, il entraîne son public, aussi restreint soit-il ce soir-là, dans un univers inexploré. Il mord les cordes de sa guitare, continue de jouer après avoir passé l’instrument derrière sa tête, s’allonge puis effectue un grand écart avant de se rétablir, alors que dans l’air fusent mille explosions. Jimi est loin. Très loin.

Accroché au manche de sa Stratocaster, il chevauche des orages. Je suis époustouflée par sa présence sur scène, son jeu, son aisance. Une vraie groupie, je vous dis! Quelques heures plus tard, après s’être produit dans une faculté d’Assas bourrée à craquer, Jimi et moi nous retrouvons à flirter gentiment. Je suis déconcertée. Celui que je viens de voir donner sa démesure sur scène a abandonné la fulgurance qui l’habitait pour se révéler à nouveau un jeune homme timide. Pas le genre conquérant avec une femme. Il me donne cependant son numéro de téléphone à Londres et m’invite à le rejoindre lors de la tournée qu’il va entamer en Grande-Bretagne. Le clou de celle-ci sera sa performance au Saville Theater. Et il espère que j’y assisterai…

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(J'ai aimé une star: Jimi Hendrix, par Françoise Compain sur gala.fr)

Le nom du "Cadran Omnibus" évoque forcément des souvenirs aux Colombiens et aux amateurs de musique : plus de cinquante ans d’histoire et d’innombrables
invités prestigieux. Le Cadran Omnibus fut jadis, avec le Bus Palladium et le Golf Drouot, l’une des trois salles mythiques de la musique live en Ile-de-France.
La liste est longue des pointures qui s’y sont produites, la plupart comme débutants: Jimi Hendrix, les Who, les Yardbirds, et Michel Polnareff, Jacques
Dutronc, Michel Jonasz, Louise Attaque, Tryo, Diam’s, les Wampas,
Pierpoljak, Manu Chao et bien-sûr Les Zuluberlus.

Jimi Hendrix à Colombes au Cadran !

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Deux femmes agressées à Colombes

12 Août 2013, 23:59pm

Publié par MoDem Colombes

Deux femmes agressées à Colombes
Deux femmes ont été violemment agressées mercredi 7 août au soir, en moins d'une heure d'intervalle, à Colombes, dans les quartiers de la Petite Garenne et de Charles de Gaulle, en sortant de la gare de la Garenne-Colombes.
Cinq jours après les faits, un suspect Sofiane M. a été placé en garde à vue, ce lundi 12 août au matin.
Il est soupçonné d'avoir agressé une femme de 31 ans, toujours dans le coma, et d'en avoir violé une autre, âgée de 21 ans, quelques dizaines de minutes plus tard. Le parquet de Nanterre a en outre révélé que cet homme de 26 ans avait commis des faits similaires en 2009.
L'auteur présumé était "connu très défavorablement des services de police pour de nombreux faits de violence, de vols et une agression sexuelle commise en juin 2009 et pour laquelle il avait déjà purgé sa peine", a indiqué le procureur de Nanterre. En prison depuis août 2012, pour "conduite en état d'ivresse, conduite sans permis de conduire, recel, refus d'obtempérer, dégradation", Stagiaire en restauration, ll bénéficiait d'une semi-liberté (libre la journée, en prison la nuit) depuis mai 2013.
Les agressions remontent au mercredi 7 août. Vers 21h30, une jeune femme sort de la gare de la Garenne-Colombes pour regagner son domicile rue des Voies-du-Bois. Elle est au téléphone avec un ami lorsque ce dernier entend un cri étouffé. Inquiet, il prévient la police qui retrouve la victime gisant au sol, inconsciente. "Ma fille baignait dans une marre de sang. Elle a été frappée à coups de poing au visage à de très nombreuses reprises. Elle est actuellement toujours dans le coma à l'hôpital Beaujon" à Clichy, a raconté sa mère.
Une quarantaine de minutes plus tard, l'agresseur présumé s'en prend à une autre jeune femme, qui regagne également son domicile rue Jacqueline Auriol depuis la gare de la Garenne-Colombes. Il la viole sous la menace d'un couteau et lui dérobe son sac. Il a ce soir-là rejoint la prison de la Santé avec près de trois heures de retard. Prétextant un rendez-vous médical, il avait obtenu une dérogation pour réintégrer la prison à 21h00 au lieu de 18h00.
Le suspect a été identifié grâce à des identifications ADN et aux images de vidéosurveillance de différentes caméras (ville, RATP et entreprises) situées autour de la gare de la Garenne-Colombes. Lundi matin, n'ayant pas réintégré la prison, la police judiciaire l'a interpellé chez sa mère et l'a placé en garde à vue. Il encourt 20 ans de prison.

«Cette malheureuse affaire donne raison à ceux qui pensent que Mme Taubira est dangereuse», s'exclame le maire (UMP) de La Garenne, Philippe Juvin. Quand ce dernier souligne «la folie de celle qui veut désengorger les prisons», Philippe Sarre, maire (PS) de Colombes, rappelle qu'«il n'est pas question de remettre des criminels en liberté dans ce que propose la garde des Sceaux, mais juste de trouver des moyens alternatifs pour ceux qui ne sont pas à leur place en prison». «Peut-être fallait-il doubler la condamnation de cet individu par des soins, vu la nature barbare des agressions, mais il a tout de même été condamné, on ne peut pas parler de laxisme», renchérit Philippe Sarre, qui pointe son agacement face à la déferlante de polémique droite-gauche à chaque fait divers. «Aucun parti n'a le monopole de la lutte contre la délinquance», gronde-t-il.

La mesure de semi-liberté ne concerne qu'une minorité de peines (moins de 3% des personnes écrouées) et est accordée au cas par cas et réservée à un profil bien précis : les personnes condamnées à moins de 2 ans de prison ou les détenus qui n'ont plus que 2 ans à purger. Elle figure aujourd'hui dans les mesures préconisées par la ministre de la Justice Christiane Taubira pour lutter contre la récidive.

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Colombesnews n° 6/9

11 Août 2013, 20:06pm

Publié par MoDem Colombes

Colombesnews n° 6/9

Dimanche 11 août :

Dernier jour à Amélie-les-Bains pour les Batuc'ados de Colombes qui se produisent à la 71ème édition du Festival Folklorique International.

Samedi 10 août :

Afin d’améliorer l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et fluidifier la circulation des voyageurs, la circulation des trains sera interrompue en gare de la Garenne-Colombes les 5 week-ends du 10 août au 8 septembre (voir flyer ci-dessous).

Vendredi 9 août :

L'Espace Santé Jeunes, 6, rue du 11-novembre-1918, est fermé au public jusqu'au vendredi 23 août inclus.

Jeudi 8 août :

Au lendemain de de la fin du ramadan, bonne fête de l’Aïd-Al-Fitr aux 9000 musulmans de Colombes !

Mercredi 7 août :

- Fraîcheur marquée : seulement 19°C en moyenne !

- Le Cirque des Cht'is s'installe sur le terrain de l'Ile Marante jusqu'au 14 août : l'occasion d'une gigantesque campagne de pub Rue Saint-Denis : une cinquantaine d'affichettes scotchées en grande partie sur les portes et vitrines extérieures des commerçants partis en vacances et sur les DAB !

Lundi 5 août :

Le Centre Municipal de Santé, 267 bis, rue des Gros Grès, ferme ses portes jusqu'au dimanche 25 août.

Colombesnews n° 6/9

TRAVAUX D’ACCESSIBILITÉ EN GARE DE LA GARENNE-COLOMBES. IMPORTANTES MODIFICATIONS DES CIRCULATIONS SUR LA LIGNE L PENDANT 5 WEEK-ENDS DU 10 AOÛT AU 8 SEPTEMBRE.

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Le déficit de l’État se creuse en juin, Bayrou appelle au sens des réalités

10 Août 2013, 11:16am

Publié par MoDem Colombes

Le déficit de l’État se creuse en juin, Bayrou appelle au sens des réalités

Le déficit de la France s’est creusé en juin, mais le gouvernement a expliqué qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter en raison du caractère exceptionnel des dépenses à l’origine du dérapage.

L’écart entre recettes et dépenses de l’État s’est creusé de 2,6 milliards à fin juin sur un an, essentiellement en raison de dépenses européennes exceptionnelles, selon un communiqué publié vendredi par le ministère du Budget.

A fin juin, le déficit atteignait en cumulé 59,3 milliards d’euros, contre 56,7 milliards l’an dernier à la même époque, a précisé le ministère.

Pour le président du Modem François Bayrou, c’est un sévère rappel à l’ordre, alors que Paris s’est engagé à réduire fortement son déficit cette année auprès de ses partenaires européen.

Pour M. Bayrou, les chiffres démentent «l’optimisme de commande affiché par le pouvoir».

Bercy explique de son côté que l’aggravation du déficit s’explique par la perception, début 2012, de 2,6 milliards de recettes exceptionnelles perçue en l’échange de l’attribution de licences de téléphonie mobile 4G, alors que cette année le budget a du financer l’augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (1,6 milliard), et la dotation au Mécanisme européen de stabilité (3,3 milliards).

«Hors ces éléments de nature exceptionnelle, le déficit à fin juin 2013 s’améliore de près de 5 milliards par rapport à fin juin 2012», assure ainsi le ministère.

Pour des raisons comptables, ces deux dépenses exceptionnelles ne viennent pas alourdir le déficit public de la France au sens européen, dont les comptes de l’État sont une composante avec ceux de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales.

Bercy s’est aussi félicité de voir que les recettes fiscales ont globalement augmenté de 9 milliards d’euros à cette date, «ce qui témoigne d’une amélioration des encaissements par rapport au mois de mai».

Le ministre de l’Économie Pierre Moscovici s’était félicité mercredi de voir «de nouveaux signes encourageants de reprise» après une batterie d’indicateurs pour la France publiés au cours des jours précédents. Il avait également affirmé à la mi-juillet devant l’Assemblée nationale que «la France est en train de sortir de la récession».

Un discours officiel qui cadre parfaitement avec celui du président de la République François Hollande, qui a donné le la, le 14 juillet en assurant que la reprise économique «est là».

M. Hollande a légèrement tempéré ses propos depuis, en disant cette fois sentir «un frémissement économique qu’il faut transformer en reprise de la croissance durable».

«Un cruel démenti»

Mais pour M. Bayrou, l’aggravation du déficit budgétaire, tout comme la nouvelle contraction de la production industrielle (également dévoilée ce vendredi) «sont venus rappeler à la réalité les responsables politiques français et le gouvernement, et démentent l’optimisme de commande affiché par le pouvoir».

«Ceux qui n’ont voulu retenir du récent rapport du Fonds monétaire international que le souhait d’un ralentissement de la réduction du déficit trouvent ainsi le cruel démenti de la réalité», a ajouté François Bayrou à l’AFP.

Dans ce rapport annuel publié lundi, le Fonds monétaire international juge que Paris devrait ralentir son rythme de réduction du déficit public afin de soutenir la reprise, mais il suggère de limiter ce déficit par une baisse des dépenses publiques et moins par une hausse des impôts.

Les chiffres du déficit et ceux de la production industrielle «décrivent une seule et même faiblesse nationale. Nous n’avons pas les forces nécessaires et la capacité de rebond pour remettre le pays dans le sens de la création des richesses et de l’emploi qui nous font si cruellement défaut», a insisté François Bayrou.

«Il est impossible de retrouver ces capacités et cet élan sans des réformes profondes qui toucheront à la structure même de l’État et à la place de l’entreprise dans la société française. On est forcé de constater que ce n’est pas dans ce sens que depuis 12 mois va l’action du gouvernement», a conclu l’ex-candidat à l’Élysée.

(c)AFP

"Le cruel démenti de la réalité"

Ces "deux chiffres révélateurs et inquiétants sont venus rappeler à la réalité les responsables politiques français et le gouvernement, et démentent l'optimisme de commande affiché par le pouvoir". "Ceux qui n'ont voulu retenir du récent rapport du FMI que le souhait d'un ralentissement de la réduction du déficit trouvent ainsi le cruel démenti de la réalité".

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