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Le Blog du MoDem de Colombes

Le PS perd 60000 adhérents

20 Janvier 2008, 00:19am

Publié par MoDem-Colombes

ps.jpgLe PS a perdu un quart de ses adhérents depuis la défaite aux élections présidentielles. Rue de Solférino, on tente de relativiser...

La Direction du PS a reconnu au journal "Le Monde", avoir perdu entre 40 et 60 000 adhérents entre le jour des primaires socialistes et aujourd'hui, soit environ un quart de ses effectifs ! 1 socialiste sur 4 a quitté le navire, une véritable hécatombe que le Parti tente de relativiser en affirmant que beaucoup de non-socialistes prennent une carte uniquement pour les primaires ou pour un Congrès, pour quitter le PS ensuite.

Même si le phénomène est réel, le PS ne parle pas de tous les socialistes dégoûtés par la débandande actuelle du Parti à la Rose. Combien de socialistes ont préféré jeter cette carte qui faisaient d'eux les "complices"d'une pseudo-opposition plus intéressée par les luttes de pouvoir, que par le bien-être des français ?

Kader Arif, député européen PS et numéro 3 du Parti depuis le Congrès de 2005, met quant à lui cette hémorragie de militants sur le compte de réinscriptions tardives. Les membres ont en effet jusqu'à la mi-février pour reprendre leur carte. Une excuse bien peu crédible.

Le PS n'a jamais su se rénover, Julien Dray n'avait d'ailleurs pas hésité à dire à Marc-Olivier Fogiel, que les "éléphants" étaient responsables de l'état lamentable du Parti, en ayant passé des décennies à chercher gloire et pouvoir, tout en laissant le navire à l'abandon. Il avait également réclamé que les anciens se retirent et laissent la place aux jeunes. Un discours très bien accueilli par les téléspectateurs vu les SMS élogieux qui défilaient en bas de l'écran.

Une crise profonde et cathartique semble maintenant inévitable si le PS ne veut pas finir complètement déserté par les militants réels...  (c) come4news


L'article du Monde :  

 

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Un Débat pour Colombes !

19 Janvier 2008, 22:19pm

Publié par MoDem-Colombes

granddebat-copie-1.jpgJ-50 Depuis des semaines, les colombiennes et les colombiens appellent leurs candidats aux municipales à un débat public.

Laurent Trupin a dit OUI le premier

et demande officiellement à Madame le Maire de l'organiser.

Hôtel de Ville - Salle du Conseil Municipal
Dimanche 17 février 2008 à 16h00

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Source : http://laurent.trupin.over-blog.com/pages/19200108__Le_Grand_Debat-211650.html
En savoir plus : http://laurent.trupin.over-blog.com/article-15243007.html

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92 : MoDem présent dans 30 villes sur 36

19 Janvier 2008, 09:54am

Publié par MoDem-Colombes

undefined«C’EST vraiment pas mal. » Bernard Lehideux, député européen et président du groupe UDF du conseil régional d’Ile-de-France, est satisfait. Le MoDem de François Bayrou sera bien représenté pour les municipales dans les Hauts-de-Seine. Dans pas moins de 30 villes sur 36, le MoDem aura sa propre liste au 1 e r tour, ou figure en bonne place sur une liste qui a toutes ses chances. Pour un mouvement politique déplumé après la présidentielle, et dans un département fortement marqué par l’UMP, dont le président est le patron du conseil général, c’est un petit exploit. « Ça n’a pas été facile, il ne faut pas se le cacher, précise Bernard Lehideux. Nous sommes une jeune formation, et nous avons subi de nombreux départs pendant et après l’élection présidentielle. A cette époque, tout le monde disait que le MoDem était mort. De plus, nos candidats doivent faire preuve d’un certain courage. Quand ils se déclarent, ils reçoivent souvent des pressions, même amicales. Des coups de téléphone du style : Vous allez faire un score lamentable, venez avec nous, vous aurez un poste d’adjoint… » Et quand le seul maire estampillé MoDem dans le département, Denis Badré à Ville-d’Avray, se représente, il se voit opposer son propre 1 e r adjoint, l’UMP François de Chaumont. « On savait que ça pouvait se produire, note Bernard Lehideux. Mais c’est tout de même une réaction très politicienne… » En dehors de quelques noms déjà connus, comme Stéphane Cochepain à Clichy, Sylvain Canet à Boulogne, Christophe Ginisty à Issy ou encore Pierre Creuzet à Nanterre, le MoDem a dû piocher ses candidats parmi des jeunes qui font leurs premiers pas en politique. Faute d’accord électoral au niveau départemental, on ne voit pas trop avec qui le MoDem aurait pu le faire, le mouvement de François Bayrou passe ses alliances au coup par coup.
Des jeunes qui font leurs premiers pas en politique A gauche, comme à Antony où Colette Gissinger partira avec le Vert Jean-François Homassel, ou peut-être encore à Puteaux, entre Robert Bernasconi et l’ex-PS Christophe Grebert. Ou à droite, avec le maire sortant UMP de Suresnes, Christian Dupuy. Enfin, à Sceaux, le MoDem soutient le maire sortant, Philippe Laurent, même si l’élu UDF n’a pas officiellement adhéré au parti de François Bayrou.

Liste des investitures
Antony : Colette Gissinger (liste avec le Vert Jean-François Homassel) ;Asnières : Christian Leblond ; Bagneux : Marie Darves-Bornoz ; Bois-Colombes : Jean-Louis Ragot ; Boulogne : Sylvain Canet ; Bourg-la-Reine Pierre-François Liozon (union avec les socialistes) ;Châtenay-Malabry : Jean-Pierre Bozzonne ; Châtillon : Jacky Boulay ; Chaville : Hubert Panissal ;Clamart : Christian Delom ; Clichy : Stéphane Cochepain ; Colombes : Laurent Trupin ; Fontenay-aux-Roses :Vincent Wehbi ; Garches : Jean-Marc Filias ; La Garenne-Colombes : Christophe Conway ; Issy-les-Moulineaux :Christophe Ginisty ; Levallois : Philippe Jeancard Malakoff : Jean-Emmanuel Paillon ; Meudon :Antoine Dupin ; Nanterre : Pierre Creuzet ; Neuilly Alexandre Harmand Puteaux : Robert Bernasconi (union avec Christophe Grebert ?) ; Rueil-Malmaison : Philippe Trotin ; Saint-Cloud : Alexandre Bocquillon ; Sceaux : soutien à Philippe Laurent (maire sortant UDF) ; Sèvres : Pascal Giafferi ;Suresnes : liste d’union avec le maire sortant, Christian Dupuy (UMP) ; Vanves : Philippe Nicolas ; Ville-d’Avray : Denis Badré (maire sortant) ; Villeneuve-la-Garenne : Karim Yahiaoui.

Olivier Debruyne - Le Parisien - 19/01/2008

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Deuxième Café Démocrate

18 Janvier 2008, 10:00am

Publié par MoDem-Colombes

IMG340-1-.JPGDes Cafés Démocrates sont organisés pendant toute la Campagne "En Avant Colombes !" dans les différents "Villages" de Colombes par François Goett et Jean-Pascal Doualla. 

A cette occasion, Laurent Trupin rencontre les habitants des quartiers pour dialoguer, présenter le programme "En Avant Colombes !" et entendre les habitants sur les différents problèmes qu'ils rencontrent.

Le deuxième se tient ce soir Vendredi 18 janvier :
aux FOSSES JEAN :  de 20h30 - 22h00   La rose bleue  82 avenue de Stalingrad

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Se déplacer autrement

18 Janvier 2008, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

Se déplacer autrement, une urgence sanitaire, économique et environnementale.

Le tout routier affiche un bilan lourd tant en terme de santé, que d'environnement ou de coût pour la collectivité et les particuliers. Mais pour l'usager, il est difficile d'abandonner sa voiture sans une offre collective offrant la même souplesse d'utilisation. Pourtant, les initiatives menées par quelques colllectivités locales en France et en Europe dessinent une autre vision de la mobilité, économe en énergie, fournisseuse d'emplois et répondant aux besoins particuliers des usagers.

Un bilan lourd

D'un point de vue tant sanitaire qu'économique ou écologique, les habitudes actuelles de transport sont remises en question.
Sur le plan environnemental, les transports en France émettent 27 % des émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique, et consomment 67 % des produits pétroliers utilisés en France. En outre, l'extension des infrastructures routières se fait au dépens des terres fertiles agricoles. Elle nuit au déplacement de la faune sauvage à la circulation des espèces sauvages sur le territoire et engendre une imperméabilisation des sols généralement irréversible.
Chaque année, 400 000 européens meurent prématurément du seul fait de la pollution atmosphérique. Les particules fines émises dans l'atmosphère sont particulièrement nocives et engendrent 100 000 hospitalisations par an. Le transport routier, et notamment l'usage de la voiture, sont parmi les premiers responsables. Les pertes économiques liées à la pollution atmosphérique sont considérables. Une étude récemment menée aux Etats-Unis évalue entre 71 et 277 milliards de dollars (c'est à dire 0,7 à 2,8 % du PIB) les coûts totaux des atteintes dues aux seules émissions de ces polluants atmosphériques. Sans compter les pertes engendrées par les embouteillages ou les accidents de la route.
Quant aux ménages, ils voient leur bourse fondre comme neige au soleil. Le transport est devenu leur deuxième poste de dépense. Ils y consacrent plus de 5000 euros par an, touchés de plein fouet par la hausse du prix du pétrole qui a atteint 100 dollars le baril en ce début d'année. La voiture représente 80 % des dépenses. De fait, depuis deux ans, les Français commencent à la laisser au garage. Pour la première fois depuis 1973, l'usage de la voiture a légèrement baissé depuis 2005 (moins 2 %).
Le constat s'impose : la mobilité doit être envisagée et proposée autrement. On ne peut laisser les enfants des villes souffrir d'asthme ou de bronchiolites sans réagir. On ne peut laisser les habitants des campagnes, aujourd'hui entièrement dépendants de leur voiture, démunis face à la montée inexorable du cours du pétrole.
Mais comment changer ? Comment, quand on est une entreprise, s'approvisionner à l'heure et au lieu dit, sans le camion ? Comment, quand on est un particulier, faire ses courses, transporter les enfants, se rendre à son travail, se détendre même, sans posséder de voiture ?

Changer la politique des transports : les municipalités au premier plan

Les principaux acteurs de ce changement sont les communes et les agglomérations de communes. Petite ou grande, une municipalité dispose en effet de leviers considérables : elle peut créer ou soutenir des modes de transport plus respectueux de l’environnement, moins onéreux pour les ménages et plus pertinents pour l'économie locale et nationale : déplacements collectifs, covoiturage, système de station de location de vélos, auto-partage...
L'usager serait le premier gagnant. Selon une étude récente menée par le Gart (Groupement des Autorités Responsables de Transports Publics), la majeure partie des Français (58 %) n'ont aucune idée de ce que leur coûte leur voiture, 13 % l'évalue entre 100 et 200 euros, le reste étant en-dessous de ces chiffres. En fait, une voiture neuve, utilisée individuellement, représente un coût annuel de 5 000 euros, soit un peu plus... de 400 euros par mois !. Si on le compare au prix d'un abonnement "annuel" aux transports collectifs, 400 euros, le transport public présente un avantage économique évident. Encore faut-il que leur municipalité le propose.
Quant ils existent, les transports en commun sont utilisés en priorité. Dans la capitale par exemple, la densité du réseau de métros, de bus et maintenant de vélos en location et de tramway permet à 80 % des Parisiens d'effectuer leurs trajets quotidiens en transport en commun ou à pied. Plus de la moitié d'entre eux n'ont pas de voiture. En outre, les transports en communs bénéficient en priorité aux moins aisés. Les automobilistes circulant à Paris disposent d’un revenu supérieur de 30 % en moyenne à celui des usagers des transports collectifs.

Penser mobilité

Dans les métropoles et grandes agglomérations françaises comme Bordeaux, Valenciennes, Lyon, Strasbourg, Marseille... l'arrivée du tramway change le paysage et les habitudes. La ville du Mans a créé en 2007 une grande plateforme multimodale permettant aux habitants de la ville comme à ceux de sa périphérie de multiplier l'offre de mobilité en associant sur un seul lieu, celui de la gare TGV, des parkings automobiles et vélos, une gare de tramway et d'autobus, et une desserte taxis. 11 000 voyageurs SNCF, 20 000 piétons et 106 000 usagers bus et tram sont ainsi attendus chaque jour.
Dans les campagnes, le défi est de proposer une offre ferroviaire régionale multipliée, assortie de parkings, au service des personnes habitant dans des communes isolées. En ayant la possibilité de faire une partie de leur trajet en train, elles pourront raccourcir leurs trajets en voiture, et diminuer les frais afférents dûs notamment à la hausse du prix du carburant.

Se déplacer sans s'encombrer

Contrairement aux idées reçues, les usagers abandonnent facilement la voiture lorsqu'ils disposent d'une offre diversifiée de mobilité et facile d'utilisation. L'auto-partage, encore mal connu en France est un de ces exemples. Il consiste à partager un parc collectif de voitures, entre plusieurs abonnés plutôt que de posséder sa propre voiture. L'agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), estime que ce système permet de diviser par 8 le nombre d'automobiles nécessaires à une population donnée et, par conséquent, de réduire considérablement le trafic urbain. En Europe, notamment en Suisse, en Allemagne et aux Pays-Bas, ce sont déjà 200 000 usagers qui ont adopté l'auto-partage. Les communes là encore peuvent jouer un rôle déterminant de promotion, d'aide au financement ou de facilitation technique permettant de multiplier les stations où prendre et déposer les voitures auto-partagées. En France, les villes de Strasbourg, Marseille, Lille et Paris ont initié ce choix novateur et aidé à la mise en place de sociétés d'auto-partage. On ne compte encore que quelques milliers d'adhérents mais au fur et à mesure que l'offre augmente et que l'information circule, le nombre d'abonnés va croissant. Ces derniers sont séduits par la facilité d'utilisation et l'absence des contraintes habituellement liées à la voiture comme la difficulté de stationnement, et les frais de contrôle, de réparation et d'assurance...
Dans un autre registre, les pedibus, organisés là encore par les communes, rencontrent un succès croissant. Le pedibus consiste à effectuer un ramassage scolaire par exemple, à pied sous la responsabilité d'un ou plusieurs adultes.

Diminuer la dépendance énergétique et favoriser l'emploi.

En outre, l'Inrets (Institut National de recherche sur les transports et leur sécurité) a conduit une étude fort intéressante comparant l'usage de la voiture individuelle et du transport en commun en terme d'énergie et d'emploi. Elle a montré que, tout poste confondu, le recours à la voiture individuelle nécessite en moyenne deux fois plus d'énergie et génère deux fois moins d'emplois par passager transporté que le recours aux transports en commun.
On peut aller plus loin encore dans la création d'emploi et la diminution de la dépendance au pétrole. La ville de Lille se tourne ainsi vers la filière biogaz. Elle lie la politique des déchets et celle des transports en développant une flotte de bus et de véhicules municipaux alimentés en carburant biogaz issu de la méthanisation des déchets organiques de l'agglomération. L'objectif affiché est de pouvoir étendre le système à toute la flotte de bus lilloise et de créer une chaîne d'alimentation biogaz de Lille à Stockholm, au sein d'une association de communes européennes, BioGASMAX.
Comme la plupart des projets novateurs dans le transport, cette action est en partie financée par l'Union Européenne pour qui la refonte de la politique des transports est une priorité.

Les ressources pour penser autrement la mobilité sont multiples.

Elles font appel à une autre vision de l'usage de la voiture, à une multiplication de l'offre de transports en commun pensée au niveau local comme régional et à la facilitation de transports doux dans les villes, comme la marche ou le vélo, plébiscitée par de plus en plus de citadins. Au niveau économique local, elles permettent une revitalisation des centre-ville et au niveau régional ou national, la création de nombreux emplois. Elles demandent des changements d'habitude mais elles permettent aussi de se réapproprier l'espace urbain. Parce qu'une rue sans voiture, c'est aussi un espace où l'on peut tout simplement, laisser ses enfants courir.

Article rédigé par Isabelle Delannoy - eco-echos.com - pour Cap21

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L'actionnite désordonnée

17 Janvier 2008, 11:55am

Publié par MoDem-Colombes

bayrou-portrait-small.jpgIl manque à la France "un président sage" qui la protège contre "l'actionnite désordonnée".

Dans un entretien à l'hebdomadaire L'Express de ce Jeudi, François Bayrou affirme: "Ce n'est pas je communique à tout va, mais j'inspire confiance. C'est s'arrêter pour réfléchir, c'est se protéger et protéger le pays contre l'actionnite désordonnée. Laisser à d'autres le court terme, et penser le long terme". Selon lui, "ce type de président, un président sage, manque cruellement à la France". Il estime notamment que "remettre en cause le principe de la laïcité, c'est ouvrir la boîte de Pandore". "La fonction présidentielle, ce n'est pas s'occuper de tout, mais de l'essentiel" a-t-il rajouté.

L’Express : À quoi pouvez-vous servir aujourd’hui ?
François Bayrou : À y voir le plus clair possible sur ce que la France est en train de vivre. Et à préparer un autre projet de société.

Comment définiriez-vous le Sarkozysme ?

D’abord un projet politique : l’alignement de la France, le plus vite possible, sur le modèle de société qui domine la mondialisation, le modèle américain. Ensuite, une conception du pouvoir, qui tire la fonction présidentielle vers le star system, la société du spectacle, et la connivence avec les puissants, les plus riches et les plus célèbres. Et au fond, sur ces deux points, je défends l’exact contraire : contre le modèle dominant dans le monde, l’avenir du modèle républicain français, et contre le pouvoir spectacle, la confiance aux citoyens.

À quoi identifiez-vous le modèle américain ?

- On dit américain pour faire image. Mais ce modèle avance partout. Et il a trois traits principaux. Il est inégalitaire par principe. Il est matérialiste. Et sa démocratie est dévorée par la com’, la démagogie people.

Commençons par ce que vous appelez « l’inégalité croissante »…

C’est un basculement de l’histoire. Depuis le milieu du dix-neuvième siècle, on vivait dans tout l’occident avec l’idée que le progrès allait faire reculer les inégalités. Et cette idée transcendait tous les clivages politiques. Mais au tournant des années 80, sans qu’on s’en aperçoive clairement, un autre modèle a pris le pouvoir, une autre idéologie, pour qui le vrai moteur du progrès, ce sont les inégalités. Il est donc vain de prétendre les faire reculer. Au contraire, il faut les légitimer ! Ainsi le monde financier fait des fortunes foudroyantes, l’imposition sur les successions disparaît, le dumping fiscal règne en maître, pour mettre ces inégalités à l’abri de l’État. Ne vous trompez pas : en termes matériels, ce modèle a été extraordinairement efficient. Mais, au bout du chemin, il ruine l’idée de société, du vivre ensemble.

Quels sont les ressorts de ce modèle de société ?

- Il repose sur un système de valeurs selon lequel l’argent est la mesure du succès. Nicolas Sarkozy le répète sans cesse : il veut « réconcilier la France avec l’argent », parce que argent = réussite. Pour séduire et dompter l’esprit des citoyens, le moyen c’est la communication : les politiques se comportent comme les vedettes du show-bizz, mettant en scène du pathos, des amitiés avec des vedettes, des amours en roman-photo. Le but est de détourner l’attention des citoyens, pour que, aveuglés par les flash et les projecteurs, ils ne regardent plus l’essentiel. S’y ajoute la connivence entre puissances financières, médiatiques et pouvoir politique. Là encore, le modèle est américain. Aux Etats-Unis, l’argent influence le pouvoir par le financement des campagnes. Chez nous, c’est via les groupes de médias que son influence se déploie. Je crois que Nicolas Sarkozy a très tôt compris la puissance de telles ententes et décidé de s’en faire le complice, ou l’instrument. C’est la signification de l’incroyable nuit du Fouquet’s, de l’étalage de yachts et d’avions. Pour moi, tout cela, ce n’est ni la République, ni la France.

Vous utilisez souvent, à propos de Nicolas Sarkozy, l’adjectif « puéril ». Diriez-vous qu’il est un président puéril ?
Parfois. S’il est une fonction qui exige la sagesse, c’est la fonction présidentielle. « Du passé, faisons table rase », on sait depuis longtemps que ça ne marche pas, même les révolutions n’y parviennent pas. J’ai entendu, par exemple, annoncer qu’on allait tout remettre en cause dans l’organisation de l’hôpital. Une fois de plus ! On a fait quatre ou cinq lois de suite et la dernière n’est toujours pas digérée. On va recommencer ? De même, remettre en cause les principes de la laïcité, c’est ouvrir la boîte de Pandore. Prétendre que l’on peut tout changer à la fois, entreprendre toutes les réformes en même temps, alors que la société est si complexe, cela a un côté enfantin. Montherlant a donné à l’une de ses pièces un titre tiré de la Bible : « la ville dont le prince est un enfant ». Mais le vrai texte de l’Ecclésiaste, c’est : « malheur à la ville dont le prince est un enfant. »

Mais il redéfinit la fonction présidentielle…

Ma vision est tout autre : la fonction présidentielle, ce n’est pas s’occuper de tout, mais de l’essentiel. Ce n’est pas « je communique à tout va », mais « j’inspire confiance », c’est s’arrêter pour réfléchir, c’est se protéger et protéger le pays contre l’actionnite désordonnée. Laisser à d’autres le court terme et penser le long terme. Ce type de président, un président sage, manque cruellement à la France.

Quelles sont aujourd’hui vos relations personnelles avec le Président ?
Je n’ai avec lui aucun problème personnel. Je n’en ai jamais eu. Il y a des côtés de sa personnalité qu’il m’arrive de trouver sympathiques. Il le sait, je le lui ai dit. Mais j’ai un problème politique de fond qui tient aux valeurs de son projet, et à sa manière de concevoir le pouvoir. Et une divergence sur les valeurs, c’est plus grave et plus profond qu’un désaccord sur les programmes.

Par sa parole au moins, estimez-vous que le chef de l’État provoque une rupture ?

Je juge davantage les faits que les mots. Je sais que l’on peut mettre les mots à toutes les sauces. On peut sortir des citations époustouflantes pour dire le contraire de ce qu’on fait. Camus a une phrase magnifique. Il dit : « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » Par exemple, à quoi bon dire « politique de civilisation » quand précisément on abandonne la civilisation face au matérialisme ambiant ? À quoi bon parler de « démocratie exemplaire » quand la réalité c’est la fin de la séparation des pouvoirs et la prise de contrôle des médias par une entente de groupes connivents ?

En matière de politique économique, reprochez-vous à Nicolas Sarkozy d’être trop libéral ou pas assez ?

Ce qui domine, c’est la confusion. Il y des annonces dans tous les sens et peu de visibilité dans sa politique économique. La vertu du libéralisme, ce sont des règles précises et rigoureuses : la séparation des pouvoirs, l’équilibre entre les pouvoirs, l’interdiction de mélanger l’État et l’économie. Aucune de ces règles n’est respectée en France. Quand il annonce qu’il va faire voter une loi pour imposer aux entreprises de distribuer aux salariés un tiers de leurs profits, c’est faire comme si les entreprises étaient toutes les mêmes ! Vous voyez Total distribuer à ses salariés 4 milliards d’Euros ? En revanche, reporter aux calendes grecques l’effort sur le déficit et sur la dette, alors qu’il pouvait y avoir un consensus national sur cette question, c’est faire une faute. Choisir la facilité sur cette question, c’est une faute qui marquera le début du quinquennat.

Quand vous l’entendez affirmer à propos du pouvoir d’achat qu’il ne peut pas « vider des caisses déjà vides », traduisez-vous que l’heure du renoncement a sonné ?

C’est simplement la revanche de la réalité face à des promesses purement et simplement intenables.

Revendiquez-vous l’étiquette de « premier opposant à Nicolas Sarkozy » ?

Ce genre de cliché ne m’intéresse pas. Je ne suis pas un opposant mécanique, systématique. Simplement, je ne cède pas un pouce de terrain, quoi qu’il m’en coûte, quand je considère que l’essentiel est en jeu.

Êtes-vous à équidistance de l’UMP et du PS ?

Leur perpétuelle opposition est d’un autre temps. Regardez la crise des socialistes. Regardez la mise en scène de Blair par l’UMP. La question qui va venir, si je ne me trompe pas, est celle de la reconstruction, sur des bases saines, du modèle républicain français. Et ce jour-là, il faudra des reconstructeurs venus de tous les grands courants de la démocratie française.

Divisions à Paris, Lyon, Strasbourg… Le MoDem c’est « moins on est nombreux, plus on se dispute » ?

C’est vrai que l’arrivée de dizaines de milliers d’adhérents nouveaux, exigeants, c’est un changement de culture. Mais pour moi, c’est un bonheur. Et dans toutes ces villes, au bout du compte, nous serons présents, autonomes et rassemblés.

Si vous échouez aux municipales de Pau, arrêtez-vous la politique ?

Je n’ai pas l’intention d’échouer. Mais je n’en fais pas un test national. C’est une ville à qui on ne parle pas comme à une autre. Pour vous, c’est une ville moyenne, de province. Mais pour nous, c’est une capitale, qui a une grande histoire et je crois un grand avenir. Nous, nous la regardons avec d’autres yeux. Nous avons besoin que la ville se porte bien, qu’elle vise haut. Chez nous, il y a une fierté. La ville a eu une grande histoire d’amour avec quelqu’un qui sortait de l’ordinaire, André Labarrère. Elle sait que c’est le moment pour elle d’en commencer une autre. Mais elle veut que ce soit une autre grande histoire. Pas du banal. Vous voyez, ce n’est pas de la politique comme vous l’entendez. C’est plus humain. Et je vais y mettre, ces prochaines années, toutes mes forces.

Ségolène Royal est-elle aujourd’hui pour vous une alliée ou une rivale ?

Ma situation n’est pas facile, la sienne non plus. Je trace un chemin nouveau. Son chemin, plus classique, est barré par une crise grave. La crise du PS est dans son nom même. Imaginez-vous un responsable du PS venir à la télé et déclarer : « l’avenir de la France, c’est le socialisme ! » Si vous ne pouvez pas prononcer une telle phrase, alors vous ne pouvez plus vous appeler Parti Socialiste… Et derrière cela, il y a la question des alliances. Pour moi, je n’ai pas ce type de question : si la désillusion est à la mesure de ce que je crois, il faudra que tous les reconstructeurs se réunissent. Il faudra faire travailler ensemble des démocrates, des socialistes, des républicains, y compris de droite, par exemple des gaullistes qui sont aujourd’hui plein de doutes et de questions.

Il y a un an, vous vous apprêtiez à décoller dans la campagne présidentielle. Qu’avez-vous raté pour ne pas être au second tour ?

L’obstacle que je n’ai pas réussi à franchir, je le connais. C’est le remords du 21 avril 2002, qui pesait si fortement sur la gauche. Beaucoup d’entre eux, au fond, savaient que Ségolène Royal serait battue. Mais ils ne supportaient pas l’idée que le PS soit absent, pour la deuxième fois, du second tour. Dans l’avenir, la question se posera différemment.

Une chose que Nicolas Sarkozy vous a apprise ?
Le mouvement perpétuel. Mais pour aller où ?

De Ségolène Royal ?
Que l’image ne suffit pas.

Une chose que vous apprend Barak Obama ?

Si l’on veut offrir une alternative, il faut se tenir loin du système qu’on veut remplacer.

Propos recueillis par eric Mandonnet et Ludovic Vigogne, L'Express, semaine du 17 au 23 janvier 2008

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Recensement

17 Janvier 2008, 09:40am

Publié par MoDem-Colombes

imageses.jpgColombes devient la 53ème Ville de France.
Parmi nos voisines,  Argenteuil est 38ème,  Saint-Denis 42ème, Nanterre 47ème, Courbevoie 49ème, Asnières-sur-Seine 51ème, Rueil-Malmaison 55ème, Levallois-Perret 74ème, Neuilly-sur-Seine 78ème, Clichy 89ème.
Voici l'estimation au 1er Juillet 2005 de la population des principales villes des Hauts-de-Seine, basée sur les enquêtes de recensement de 2004 à 2007
92012 Boulogne-Billancourt 110300
92050 Nanterre 87800
92026 Courbevoie 84000
92004 Asnières-sur-Seine 82800
92025 Colombes 81400
92063 Rueil-Malmaison 77800
92044 Levallois-Perret 62800
92040 Issy-les-Moulineaux 62600
92051 Neuilly-sur-Seine 61100
92002 Antony 60000
92024 Clichy 56600
92023 Clamart 49800
92048 Meudon 44200
92049 Montrouge 44100
92073 Suresnes 43400
92036 Gennevilliers 42600
92062 Puteaux 42300
92007 Bagneux 38500
92019 Châtenay-Malabry 32100
92020 Châtillon 31900
92046 Malakoff 30500
92064 Saint-Cloud 29200
92035 La Garenne-Colombes 27500
92075 Vanves 26800
92009 Bois-Colombes 26700
92032 Fontenay-aux-Roses 23900
92072 Sèvres 23800
92060 Le Plessis-Robinson 23200
92014 Bourg-la-Reine 19400
92071 Sceaux 19400
92022 Chaville 18600
92033 Garches 18200
92077 Ville-d'Avray 11200


http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/repartition/chiffres_cles/n2/n2_92025.pdf

Le bilan démographique 2007, qui s'appuie entre autres sources sur les enquêtes annuelles de recensement, estime la population de la France métropolitaine et des départements d'outre-mer à 63,8 millions de personnes au 1er janvier 2008

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Nicolas Sarkozy désormais impopulaire

17 Janvier 2008, 09:07am

Publié par MoDem-Colombes

La cote du Président de la République a dégringolé de 6 points en un mois.    Ce mouvement prolonge la tendance enregistrée le mois précédent, où il avait perdu 4 points, ce qui correspond donc en deux mois à une déperdition de 10 points de bonnes opinions, et à une montée d'autant des jugements négatifs.  
Il réunit 48% d'opinions défavorables contre 45% d'opinions favorables. Les mauvaises opinions progressent de 5 points en un mois, dont 22% de très mauvaises. 42% des Français n'affichant aucune proximité avec un parti politique se disent satisfaits de l'action du Président de la République.

A l'origine de cette dépression, on observe des mouvements particulièrement importants dans trois secteurs de l'opinion publique :
- les catégories populaires : elles sont inquiètes et impatientes;  La déception sur le pouvoir d'achat atteint directement la crédibilité présidentielle ; 
- les personnes âgées : leur désaffection est inédite ( -11% de popularité pour les 65 ans et plus) ; elle peut être liée aussi bien à des considérations financières qu'à un jugement de valeur sur le style présidentiel ; elles sont peut-être agacées par les frasques du président ; et
et les sympathisants Modem et des électeurs déclarés de François Bayrou.: leur  défiance est de nouveau massive ; Sympathisants du MoDem : - 21 points, 33% de bonnes opinions ; Electeurs déclarés de François Bayrou : - 25 points,  37% de bonnes opinions. L’ouverture à gauche et au centre leur apparaît comme une somme de débauchages individuels et purement tactiques.

La cote d'influence de François Bayrou reste très élevée à 46% (en 2ème place, mais largement en tête pour les personnes sans proximité partisane): 
A Gauche, Bertrand Delanoë est à 49%, Ségolène Royal à 44% et Olivier Besancenot à 41%.
A Droite, Jean-Louis Borloo à 46% , Rama Yade et Michèle Alliot-Marie à 39% et Rachida Dati à 36%.

D'après BVA-Orange-Express

Nicolas Sarkozy chute de six points de bonnes opinions dans une enquête Ipsos-Le Point. Ainsi, en un mois, le chef de l'Etat est passé de 55% à 49% d'opinions favorables. Les opinions favorables se situaient aussi encore à 58% au mois de novembre.

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Premier Café Démocrate ce soir

16 Janvier 2008, 19:14pm

Publié par MoDem-Colombes

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Des Cafés Démocrates sont organisés pendant toute la Campagne "En Avant Colombes !" dans les différents "Villages" de Colombes par François Goett et Jean-Pascal Doualla. 

A cette occasion, Laurent Trupin rencontrera les habitants des quartiers pour dialoguer, présenter le programme "En avant Colombes" et entendre les habitants sur les différents problèmes qu'ils rencontrent.

Le premier se tient ce soir Mercredi 16 janvier :
- aux VALLEES :   de 20h30 - 21h30  Brasserie de la Gare des Vallées  47 rue Félix Faure 
Prochain Café Démocrate : - LES FOSSES JEAN : vendredi 18 janvier  20h30 - 21h30   Le rose bleu  82 avenue de Stalingrad
Photos : Jean-Pascal Doualla
Hugues Racovski - Laurent Trupin - Jean-Pascal Doualla
François Goett - Denis Butaye

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Voeux du Maire aux Personnalités

16 Janvier 2008, 11:27am

Publié par MoDem-Colombes

imagesperspective.jpgHier soir, à l'occasion de la cérémonie des voeux aux Personnalités, Nicole Gouéta a annoncé

L'arrivée prochaine à Colombes de 3000 salariés d'Areva qui occuperont les 28000m2 des Bureaux "Perspective Défense" au Pont de Charlebourg ;
 
Une importante baisse des impôts locaux ;

La construction d'un éco-quartier (logements, commerces et locaux d'activité) au sein du projet d'aménagement des terrains de la Marine. 

Image : Florent Marin www.colombes-info.com

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